Prevalence and determinants of pain and pain-related disability in urban and rural settings in southeastern Ontario

Pain Res Manag. 2006 Winter;11(4):225-33. doi: 10.1155/2006/720895.

Abstract

Background: Canadian chronic pain prevalence estimates range from 11% to 66%, are affected by sampling and measurement bias, and largely represent urban settings.

Objectives: To estimate chronic pain prevalence and factors associated with pain in southeastern Ontario, a region with a larger rural than urban residence.

Methods: A systematic sampling with a random start was used to contact households. A telephone-administered questionnaire using the Graded Chronic Pain Scale, with questions on health care and medication use, health status, depression and demographics, was administered to consenting adults (18 to 94 years of age; mean age 50.2+/-16.6 years).

Results: The response rate was 49% (1067 of 2167), with 76% reporting some pain over the past six months. Low pain intensity with low pain interference prevalence was 34% (grade I), high pain intensity with low pain interference was 26% (grade II), and high pain intensity with high pain interference was 17% (grades III and IV). Of those reporting pain, 49% reported chronic pain (ie, pain for a minimum of 90 days over the past six months) representing 37% of the sample. Being female, unmarried, lower income, poorer self-reported health status and rural residence were associated with increasing pain. Once depression was considered in this pain analysis, residence was no longer significant. Lower rates of health care utilization were reported by rural residents. In those reporting the highest pain grades, poor health, greater medication and health care use, depression and more pain sites were associated with higher odds for pain-related disability.

Conclusion: There is an elevated prevalence of pain in this almost equally split rural/urban region. Further examination of health care utilization and depression is suggested in chronic pain prevalence research.

HISTORIQUE :: Les estimations de la prévalence de la douleur chronique au Canada varient entre 11 % et 66 %, sont entachées de biais d’échantillonnage et de mesures et représentent largement les milieux urbains.

OBJECTIFS :: Estimer la prévalence de la douleur chronique et les facteurs associés à la douleur dans le sudest de l’Ontario, une région où les résidents vivent davantage en milieu rural qu’urbain.

MÉTHODOLOGIE :: On a utilisé un échantillonnage systématique associé à une date de début aléatoire pour prendre contact avec les ménages. Un questionnaire administré par téléphone faisant appel à l’échelle de la douleur chronique graduée, comportant des questions sur les soins de santé et l’usage des médicaments, l’état de santé, la dépression et la démographie, a été présenté à des adultes consentants (18 à 94 ans; âge moyen de 50,2±16,6 ans).

RÉSULTATS :: Le taux de réponse était de 49 % (1 067 sur 2 167), 76 % déclarant une certaine douleur au cours des six mois précédents. Une douleur de faible intensité associée à une faible interférence de la douleur s’observait dans 34 % des cas (niveau I), une douleur de forte intensité associée à une faible interférence de la douleur, dans 26 % des cas (niveau II), et une douleur de forte intensité associée à une forte interférence de la douleur, dans 7 % des cas (niveaux III et IV). Chez ceux qui déclaraient ressentir de la douleur, 49 % parlaient de douleurs chroniques (des douleurs pendant au moins 90 jours au cours des six mois précédents), représentant 37 % de l’échantillonnage. Le fait d’être de sexe féminin, non marié, d’avoir un revenu relativement faible, un état de santé autodéclaré moins reluisant et d’habiter en milieu rural s’associait à une douleur grandissante. Lorsqu’on intégrait la dépression à cette analyse de la douleur, le lieu de résidence n’était plus significatif. Les résidents des régions rurales utilisaient moins les services de santé. Chez ceux qui déclaraient les niveaux de douleur les plus élevés, un plus grand usage des médicaments et des services de santé, une dépression et un plus grand nombre de foyers de douleur risquaient davantage de souffrir d’une invalidité reliée à la douleur.

CONCLUSION :: La prévalence de la douleur est élevée dans cette région presque autant rurale qu’urbaine. Une analyse plus approfondie de l’utilisation des services de santé et de la dépression est proposée dans le domaine de la recherche sur la prévalence de la douleur chronique.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • Aged
  • Aged, 80 and over
  • Chronic Disease
  • Depression / epidemiology
  • Depression / etiology
  • Disability Evaluation*
  • Female
  • Humans
  • Male
  • Middle Aged
  • Ontario / epidemiology
  • Pain / complications*
  • Pain / diagnosis
  • Pain / epidemiology*
  • Pain Measurement / methods
  • Prevalence
  • Rural Population*
  • Urban Population*